Novembre et nos défunts
Ils ne sont ni oubliés, ni délaissés, définitivement rangés,
ceux qui, un jour ou l’autre, nous ont précédés
dans les sentiers que nous avons tous à emprunter,
parce que nous ne sommes pas sur la terre pour nous y éterniser,
mais seulement pour nous préparer à l’Au-delà où nous devons entrer.
Des fleurs, riches en senteurs et vraiment de toute beauté
sont disposées sur les tombes en magnifiques bouquets.
Nos cimetières sont comme des chambres parfaitement aménagées
où tout le monde semble se reposer en parfaite sérénité,
dans le silence et la paix que tout le monde tient à respecter.
Quand on entre dans ces lieux pour honorer ceux qui nous ont quittés,
il est bon que nous sachions accomplir des gestes pour chanter
la Vie que la mort ne pourra jamais nous enlever,
parce que Le Père qui nous aime en a ainsi décidé
et qu’Il nous a envoyé son Fils pour faire de nous des ressuscités.
Que de délicatesses et de fidélités se trouvent manifestées
dans les dépenses engagées, les démarches assurées,
les larmes versées, les sentiments exprimés dans le plus grand secret,
et les prières formulées dans l’Espérance capable de nous animer
quand nous croyons en Dieu, toujours prêt à nous exaucer.
A l’aurore de notre vie sur la terre, un berceau nous est préparé
par ceux qui tiennent à nous accueillir en étant capables de nous prouver
que le plus grand de leur amour nous est pleinement accordé.
Chacun de nous pense avec reconnaissance infinie et profond respect
à tout ce qu’il a reçu alors sans n’avoir rien fait pour le mériter!
Au crépuscule de cette même vie, un Berceau nous est encore proposé:
de Gloire, de Bonheur et de Paix il est entièrement confectionné.
Comment ne pas avoir envie d’honorer, de bénir et de glorifier
Celui qui nous invite à devenir les héritiers de Son Trésor d’Eternité
parce que tout simplement Il est le Père de toute Bonté?
Pour Lui dire que nous croyons en La Vie qu’Il veut nous communiquer,
en ce mois de novembre, pour nos défunts, nous tenons à Le prier.
Abbé Dunate