Ouvrir les yeux
Ouvrir les yeux bien grands et savoir regarder!
Le monde est merveilleux, tel que Dieu l’a créé.
Il est riche en splendeur, partout dans l’univers,
Pour qui sait admirer, pour qui sait apprécier
Les couleurs des saisons, de l’automne à l’été,
Ce qui peut exister en reliefs bien taillés.
Ouvrir les yeux bien grands et apprendre à aimer:
Découvrir les valeurs qui demeurent cachées,
Ne jamais s’en tenir à ce qui, en premier,
Se montre à l’extérieur, mais savoir déceler
Ce que contient le cœur où se joue l’essentiel,
Toujours en discrétion, sans vouloir épater.
Ouvre mes yeux, Seigneur, je veux considérer
Les Dons de Ton Amour à notre humanité.
Ouvrir les yeux bien grands et savoir remarquer
Ce qui est le produits de toutes les bontés,
Des délicatesses et des fidélités
Qui assurent bonheur à longueur de journées
Dans toutes nos maisons, nos rues et nos quartiers,
Tout au long des années qui leur sont accordées.
Ouvrir les yeux bien grands et se mettre à chanter
Quand est beau le soleil qui vient tout éclairer
Comme au temps de la nuit où le mal est amer,
En sachant que la vie n’est jamais en danger
Quand est là Jésus-Christ pour bien accompagner
Tous ceux qui vont à Lui, dans La Foi confirmée.
Ouvre mes yeux, Seigneur, je veux considérer
Tes bienfaits dans l’Amour dont Tu sais nous combler.
Ouvrir les yeux bien grands et apprendre à ranger
Tout ce qui, dans la vie, fait partie des projets,
Pour que vienne toujours l’essentiel en premier,
L’accessoire restant à sa place, en dernier.
Il est plus qu’évident: le corps est à soigner,
Mais il faut honorer l’âme en priorité.
Ouvrir les yeux bien grands et apprendre à marcher,
Tout au long de la vie, sans jamais oublier
Qu’il faut pour le travail tout le temps exigé,
Qu’il faut, comme il convient, savoir se reposer,
Savoir aussi prier, pour vivre orienté
Vers les réalités qui sont d’Eternité.
Ouvre mes yeux, Seigneur, je veux considérer
Comment Tu nous conduis partout dans nos sentiers.
Ouvrir les yeux bien grands et se mettre à parler
Pour dire tout le bien qui est à proclamer
Et le mal de partout qui est à dénoncer,
En voulant que règnent la Justice et la Paix
Par la Loi de l’Amour qui devrait s’imposer
Dans toutes les nations du monde tout entier.
Ouvrir les yeux bien grands et aller visiter
Ceux qui sont, dans leur cœur ou leur corps, des blessés,
Ceux qui, par discrétion, préfèrent se cacher,
Alors que l’épreuve les tiendrait angoissés.
Tous les poids de la vie se trouvent allégés
Quand on n’est plus tout seul à devoir les porter.
Ouvre mes yeux, Seigneur, je veux considérer
Comment, dans notre vie, Tu es à nos côtés.
Ouvrir les yeux bien grands et savoir patienter
En prenant tous les gens tels qu’ils sont modelés,
Evitant de tomber dans le mal de juger
Sachant qu’en s’énervant rien ne peut s’arranger.
Tout va mieux pour chacun quand on sait s’estimer,
A devenir meilleur quand on peut s’entraider.
Ouvrir les yeux bien grands et savoir regretter:
Dans la vie de chacun l’erreur peut se glisser
Dans tout ce qui se dit, dans tout ce qui se fait.
Reconnaître l’erreur et savoir s’excuser
Traduit bien la grandeur que l’on peut récolter
Quand la Foi dans le cœur se trouve bien plantée.
Ouvre mes yeux, Seigneur, je veux considérer
Qu’avec Toi dans la vie tout peut se réparer.
Ouvrir les yeux bien grands et partir annoncer
Que le monde est sauvé par le Ressuscité,
Qu’il faut aller à Lui, qui est La Vérité,
En voulant accomplir toute sa Volonté
Pour devenir acteur d’un monde transformé
Par l’Esprit qui agit quand Il est accepté.
Ouvrir les yeux bien grands et savoir demeurer
Bien discret dans son coin sans vouloir se mêler
De tout ce qui s’entend, pour ne pas aggraver
Ce qui semble déjà ne pas bien se trouver.
La Sagesse devient, en celui qui se tait,
Merveilleux Conseiller qui peut tout arranger.
Ouvre mes yeux, Seigneur, je veux considérer
Quel merci T’adresser pour bien Te glorifier.
Abbé Dunate